Les produits obtenus, comme on le voit sur cette photo, naissent de couleur sombre. Leurs pattes sont noires ou marbrées. Jusqu'au milieu du XXème siècle on les appelait tout simplement « mulets ».

Ils héritent de la cane mère d'une grande rusticité et d'une capacité certaine à s'imprégner des saveurs des différents terroirs où ils sont élevés.

Mais au fait, qu'est ce qu'un terroir ? Certains vous diront que d'après les dictionnaires c'est la façon de vivre et de travailler dans un endroit précis. Mais si l'on approfondit un peu le raisonnement, comme l'ont fait nos amis vignerons, on aperçoit qu'un terroir est un ensemble de facteurs naturels délimités par la composition du sol, du sous sol, du climat qui y sévit et au contact desquels, sous certaines conditions de culture et d'élevage des variétés de végétaux, ainsi que des races d'animaux acquièrent des goûts et des saveurs très particuliers. Le sol d'un terroir libère immuablement chaque année la même quantité d'éléments qui sont censés faire les goûts et les saveurs.

A partir de cela on comprendra facilement pourquoi un vin récolté à 100 hectolitres hectare n'aura pas les mêmes qualités gustatives que celui récolté 30 hectolitres hectare sur le même terroir. Il en est de même pour toutes les cultures, blé, maïs, etc... ainsi que pour les animaux nourris avec les produits obtenus comme cité plus haut. Mais revenons à nos mulets.

Grands consommateurs d'herbe pendant leur croissance lente ils sont facile à élever, c'est ainsi qu'ils emmagasinent tout un éventail de saveurs. Dans des conditions normales d'élevage ils ne nécessitent aucun traitement médical ni aucun vaccin.

Au moment du gavage, ils sont calmes et dociles ce qui permet de ne pas les brutaliser. La qualité des foies et des confits est inégalable à tous les points de vues. Leur conformation est très intéressante : finesse de l'ossature, muscles très développés et enrobage de graisse minimum.